Lieu: Place Pestalozzi
vendredi 27 août
17h00-21h00 Traberproduktion “Heinzbaut”
18h00-18h45 Cie Petit Monsieur “En dérangement”
19h00-19h45 Madam’Kanibal “Anatomik”
samedi 28 août
15h00-15h45 Madam’Kanibal “Anatomik”
17h00-21h00 Traberproduktion “Heinzbaut”
18h00-18h45 Cie Longshow “Opticirque”
20h00-20h45 Madam’Kanibal “Anatomik”
dimanche 29 août
12h00-12h45 Cie Longshow “Opticirque”
14h00-14h45 Madam’Kanibal “Anatomik”
14h00-18h00 Traberproduktion “Heinzbaut”
16h00-16h45 Cie Longshow “Opticirque”
19h00-19h45 Madam’Kanibal “Anatomik”
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“Anatomik” (Madam’Kanibal)
« Il faut souffrir pour être belle… »
Les techniques de fakirisme illustrent parfaitement ce dicton que l’on nous répète depuis l’enfance. Elodie Meissonnier cherche à faire réagir le public, en traitant avec humour un sujet délicat. Ce spectacle quasi muet, laisse libre court aux spectateurs de décrypter ou non les messages.

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“En dérangement” (Cie Petit Monsieur)
Quand passer un coup de fil devient un calvaire pour un petit cadre au costume étriqué…
Imperturbable, silencieux et obstiné, le Petit Monsieur tente d’incroyables ruses acrobatiques pour parvenir au combiné tant convoité. Spectacle, muet, burlesque et tout public
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“Heinzbaut” (Traberproduktion)
UN SONDAGE CELESTE EN QUETE DE CONNAISSANCE. Un sac déposé par terre, dehors ou à l’intérieur d’une très haute salle. En dépasse une corde de lin d’un diamètre de 8 mm. Autour du sac, un agencement de 47 perches de frêne. Chacune mesure 3 mètres de long, 4,5 cm d’épaisseur et se rétrécit vers ses bouts. Un trépied, formé de trois perches reliées au milieu par une corde, se dresse au-dessus du sac. Heinz y grimpe et reste accroupi là, un certain temps. Puis il ramasse par terre une perche de frêne, saisit le bout de la corde de lin qui sort du sac et fixe la perche verticalement sur l’un de pieds du tripode, telle une branche pointant vers le haut. Puis il attrape une deuxième perche, l’attache à la branche verticale et relie le trépied avec le sol.
En nouant progressivement chaque perche avec une autre, Heinz bâtit un fondement d’où se dresse une tour qui monte vers le ciel. Avec agilité et fluidité, il se déplace dans le labyrinthe des perches, grimpant infatigablement ici et là pour construire la structure et tester sa stabilité. Trois fois, Heinz interrompt son travail pour manger une pomme. La troisième fois juché tout au sommet de la tour achevée. La façon de construire ne change jamais. Pourtant, la forme de la structure est toujours nouvelle. Le jour où Heinz bâtira une tour vraiment parfaite, il la quittera par le haut. En attendant ce jour, il démonte la tour, détachant patiemment une perche après l’autre, les appuyant contre le trépied et jetant les cordes par terre. Au bout de 3 ou 4 heures, Heinz pose enfin le pied au sol et s’éloigne. Reste un amas de cordes et un cône formé de perches de frêne.
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“Opticirque” (Cie Longshow)
Dans cette création solo, à travers ses propres chimères et fantasmes Nicolas Longuechaud retrace et partage avec le spectateur l’histoire singulière d’un cirque, SON cirque. Fait de mémoire collective et inspiré d’histoires plus ou moins vraies, pour le personnage de la pièce tout se mélange un peu.
Dans un univers empruntant tant au cirque qu’au cabaret et au monde forain, Nicolas Longuechaud endosse différents rôles. Il réinvente la figure du lanceur de couteau, du dompteur et des “freaks” chers à Todd Browning. L’homme fort pour qui le métal le plus dur n’est que guimauve nous montrera les propriétés cinétiques des demi cercles. Le vendeur de popcorn décuplera ses mains et la question n’est pas de savoir combien de balles manipule-t-il mais combien cet étrange personnage possède de mains. A la frontière entre manipulations graphiques et hypnotiques, mime magie nouvelle et montreurs de curiosités, ce spectacle ouvre la porte d’un univers singulier et onirique.
Crédits
(Organisateur) Festival international des arts de la rue La Plage des Six Pompes